JEUDI 11 MAI 2023 : DANS MA FAMILLE, IL N'Y AVAIT PAS DE "GUERRE DE 14/18.."

Publié le par Jean Jacques ANGLADE

Un clin d'œil du grand Charles...AZNAVOUR

Un clin d'œil du grand Charles...AZNAVOUR

JEUDI 11 MAI 2023 : DANS MA FAMILLE, IL N'Y AVAIT PAS DE "GUERRE DE 14/18"..

Pourquoi ? 

Malgré Georges BRASSENS*, et ne lui en déplaise...

Parce que mon grand-père paternel est "MORT POUR LA FRANCE" en 1921.

Ladite guerre ne s'est donc pas terminée en 1918.

Pupille de la Nation, mon père Ferdinand ANGLADE n'avait guère de souvenir de son propre paternel.

Est-ce la raison pour laquelle sa propre FIGURE PATERNELLE reste, pour nous ses enfants, aussi forte ?

Qui le sait ?

En rendant visite à notre caveau familial, au cimetière SAINT PIERRE, à MARSEILLE, quelle généalogie se dessine !

Enfant, je trouvais parfois, au fond d'un tiroir, la Médaille Militaire d'un arrière grand oncle, méritée, gagnée, décernée durant "LA GRANDE GUERRE",

Ce devait être "LA DER DES DER"...

Nous sommes en 2023 aujourd'hui.

Certains voudraient faire accroire que nous sommes "opprimés comme jamais".

Donnez leur un petit livre d'histoire, ou prêtez leur "LA MÉMOIRE D'OHANÉS".

A trouver dans toutes les bonnes adresses sur "LA TOILE".

C'est, comme mon grand-père l'a écrit en 1987, 

"ISTOIRE D'UN ENFANT ARMÉNIEN AURFEULIN DES MASSACRE TURK EN 1909 ET 1915"

Mémoire ohannes

Mémoire écrit en 1987 par un rescapé du génocide Arménien, OHANNES KUJUMGIAN

http://memoireohannes.wix.com/memoiredohannes

Notre génération, celle que je partage avec Sophie, a, ainsi, ce point en commun, d'aïeux qui ont salement "dégusté".

Pas question pour autan (en emporte le vent mauvais) de minimiser la souffrance de celui ou de celle qui vit mal notre actualité en mai 2023.

Simplement un p'tit souvenir très récent.

Hier soir, sur la chaîne HISTOIRE je crois, un émission ou un documentaire relatait les guerres des années 50/60.

Pour mes enfants et petits enfants, c'est de "l'HISTOIRE ANCIENNE", comme l'était pour moi 39/45...

Comme l'est déjà pour beaucoup la guerre de l'ex YOUGOSLAVIE.

Et voilà que, ce matin, le principe du "MORT KILOMÊTRIQUE**" aidant, l'assassinat d'un jeune marseillais en TUNISIE fait "LA UNE"

Et tout en comprenant la douleur des proches, et sans leur demander de "relativiser", j'essaie moi-même, tant bien que mal, et probablement plus mal que bien, de relativiser à mon tour.

ET TOI ?

JJA

 

*D'après Georges BRASSENS :

"Du fond de son sac à malices Mars va sans doute, à l'occasion, En sortir une, un vrai délice Qui me fera grosse impression En attendant je persévère A dir' que ma guerr' favorite Cell', mon colon, que j'voudrais faire C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit.."

 

** MORT KILOMÉTRIQUE : 

cf. Wikipédia :

 

En journalisme, la loi de proximité est le principe suivant lequel les informations ont plus ou moins d'importance suivant leur proximité par rapport au lecteur1. Cette proximité est généralement décomposée en quatre axes : géographique, temporel, affectif et sociétal/socio-professionnel1,2. Pour ce qui est de la proximité géographique, on parle également de mort kilométrique, notamment dans le domaine des faits divers3 ou hiérarchie de la mort4.

Définition[modifier | modifier le code]

Les définitions de la loi de proximité peuvent varier, mais certains thèmes restent constant dans les couvertures médiatiques des pays occidentaux : des morts géographiquement proches sont plus couvertes que des morts à l'étranger, des morts dans un pays développé sont plus couvertes que celles dans un pays en développement, et les morts dans des conflits en cours ont beaucoup moins d'attention médiatique5,6,7,8. La loi de proximité est comparée au syndrome de la femme blanche disparue9.

 

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