SAMEDI 31 OCTOBRE 2015 : RUBRIQUE JURIDIQUE : DRAME ET EXPLOITATION.
NOS ROBES NOIRES N'EN FINISSENT PAS DE DEFRAYER LA CHRONIQUE, A LEUR CORPS (CONSTITUE ?) DEFENDANT, SANS JEU DE MAUX NI MAUX D'ESPRIT EN CE JOUR DE DEUIL.
L'actualité d'avant hier à MELUN interpelle.
La veille, c'est un député "respecté", (au sens Sartrien ? La P. Respectueuse ?) Henri GUAINO qui "pétait les plombs", sur les bancs de l'Assemblée Nationale, à propos de la Justice, sans crainte de poursuites cette fois, immunité parlementaire exige... :
« Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler de mon cas personnel ....
....
Après tout, des juges infâmes qui rendent un jugement inique, cela n'est pas la première fois dans l'histoire judiciaire. »
...
Dans la magistrature, il y a des gens qui honorent leur fonction. Il y a aussi des pervers et des psychopathes ...»
Pas de leçon à tirer, encore moins à donner.
La Solitude, ça existe.
La solidarité, on la rate parfois, et que celui qui n'a jamais entendu "PLOUF" dans son dos sans se retourner, par inadvertance ou autre imprévoyance lance la première bouée.
Avocat et Juge Pénitent, CLAMENCE, dans "LA CHUTE" d'Albert CAMUS, voulait lui aussi, déjà, revenir en arrière..
Trop tard.
Aujourd'hui, on me parle de Sécurité, de faire passer ""sous les portiques" ceux qui en sont dispensés, Avocats, Magistrats, Auxiliaires de Justice, Greffiers....
Simplement quelques réflexions en forme de questions :
_Depuis qu'une consœur tombée amoureuse de son client condamné à la Peine de Mort lui a remis une arme, nous sommes soumis aux contrôles à l'entrés des Maisons d'Arrêt et autres lieux de détention. Cela a-t-il jamais empêché l'introduction d'objets divers prohibés dans lesdits locaux ?
_Après quelques incidents mineurs, limités et sur médiatisés, des "Portiques" avec agents de sécurité ont été installés à l'entrée de presque toutes les juridictions de FRANCE et de NAVARRE. Quel en est le coût, par exemple à AIX EN PROVENCE, avec pas moins de 8 "Lieux" d'Audience ? N'est ce pas autant que l'augmentation du Budget déjà sinistrement sinistré de notre Justice ?
(La seule qui fasse exception : La tribunal de Commerce.. Il pourrait y avoir des problèmes ...Je n'en ai jamais entendu parler... et toi ?)
_Sais-tu que, il y a quelques années seulement, deux surveillants de Maison d'Arrêt qui se seraient nommés MATON et QUASIMODO ont été condamnés pour avoir "Trafiqué" en Prison ?
_Comment détecter les armes non métalliques ?
_S'agit -il de lutter contre l'insécurité, ou de" faire le BUZZ" ?
_Faut-il à chaque "FAIT DIVERS" pondre une réglementation ?
_Alors que bien des audiences sont retardées, comme bien des avions, par la lenteur des contrôles d'accès, qu'en sera-t-il si désormais tout un chacun passe sous les "fourches" d'entrée ?
Voilà plus de 10 ans, outillé comme un robot avec pas mal de "ferraille" dans la jambe et le bras, je me présentais avec Radios et certificats médicaux à l'entrée des BAUMETTES ou à LUYNES, avant de ferrailler aux Audiences.
A TOKYO, c'est un malheureux billet de 20 euros qui a déclenché l'ire du passage.
_Toutes les mesures prises ont-elle empêché Antonio FERRARA de s'évader avec cordes et explosifs de l'une des Maisons d'Arrêt les mieux protégées en mars 2003 ?
_A quand un policier devant ou derrière chacun et des paratonnerres sur chaque responsable ?
Rêver comme un Poète
Ou Crever comme une vieille chambre à air,
Mais respirer encore et toujours.
Aspirer temps qu'il est encore tant et autan....en emportera ce vent mauvais.
JJA.
CITATIONS DU JOUR :
"En 1977, Philippe Maurice est placé en détention provisoire parce que, deux ans plus tôt, il avait voulu aider son frère, incarcéré pour un trafic de voitures, à s’évader. Il s’évade lui aussi et vit clandestinement. Il est condamné à mort le 28 octobre 1980 pour complicité de meurtre, et meurtre, de deux policiers, le brigadier Jean-Yves Ruelle et le gardien de la paix Gérard Croux1, commis le 7 décembre 1979, alors que, véhiculé, il refusait de se soumettre à leur contrôle. À cette occasion, Le Nouvel Observateur titre « L’enfant condamné à mort » à cause de son jeune âge (24 ans). Pendant que son recours en grâce est à l’étude, Philippe Maurice aggrave son cas en blessant grièvement un gardien de prison grâce à une arme que lui avait remise clandestinement son avocate. Lors de la campagne de l’élection présidentielle, Valéry Giscard d’Estaing ne se prononce pas pour l’abolition de la peine de mort et repousse volontairement sa réponse pour la demande de grâce2. Le 25 mai 1981, le président de la République française, François Mitterrand, quatre jours après son investiture, lui accorde sa grâce et commue sa condamnation à mort en une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Le nouveau président respectait ainsi une promesse symbolique de sa campagne électorale.
Il se remet aux études en prison alors qu’il est incarcéré à la prison de Saint-Maur, près de Châteauroux.
Il passe sa licence d’histoire en 1987 à Saint-Maur. Le 18 octobre 1989, il soutient sa maitrise d’histoire du Moyen Âge à Yzeures-sur-Creuse3. C’est endécembre 1995, qu’il soutient une thèse de doctorat en histoire médiévale à l’Université de Tours portant sur La famille au Gévaudan à la fin du Moyen Âge. Pour respecter la tradition médiévale de « franchise universitaire », les gendarmes qui l’avaient extrait de sa prison pour le conduire devant le jury universitaire restent à l’extérieur du bâtiment pendant sa soutenance de thèse. À l’automne 1999, il est placé en régime de semi-liberté. Puis en 2000, il bénéficie d’unelibération conditionnelle. Chargé de recherches, il travaille à l’EHESS dans les domaines de la famille, de la religion et du pouvoir au Moyen Âge."
SOURCE : WIKIPEDIA.
NDLR: "RECUPERABLE" OU "NON RECUPERABLE"...CF "LES MAINS SALES" de Jean-Paul SARTRE.
Ci dessous la fin de la dernière scène de la pièce de Théâtre "LES MAINS SALES" de Jean-Paul SARTRE :
"HUGO :
_Un type comme Hoederer ne meurt pas par hasard. Il meurt pour ses idées, pour sa politique ; il est responsable de sa mort. Si je revendique mon crime devant tous, si je réclame mon nom de Raskolnikoff et si j'accepte de payer le prix qu'il faut, alors il aura eu la mort qui lui convient.
On frappe à la porte.
Olga :
_Hugo, je...
Hugo, marchant vers la porte :
_Je n'ai pas encore tué Hoederer, Olga. Pas encore. C'est à présent que je vais le tuer et moi avec.
On frappe de nouveau.
Olga , criant.
_Allez-vous-en ! Allez-vous-en!
Hugo ouvre la porte d'un coup de pied.
Hugo, il crie :
_Non récupérable."